En 2019, les réseaux sociaux représenteront une part plus importante que prévu des dépenses consacrées au display et à la programmatique.
Selon un nouveau rapport de eMarketer, les estimations de la part du social dans l’ensemble des dépenses en programmatique aux Etats-Unis sont en hausse par rapport à ce qui était prévu en avril 2019.
« Depuis nos prévisions d’avril 2019, nous avons revu à la hausse nos estimations de la part des activités sociales dans l’ensemble du marketing programmatique grâce à des performances plus fortes que prévu des réseaux sociaux, tels que Facebook, Twitter et Snapchat, et aux attentes constantes que les annonceurs continueront exploiter sur les réseaux sociaux au cours des 24 prochains mois « .
Lauren Fisher, analyste en chef chez eMarketer, attribue cette forte évolution par rapport aux prévisions précédentes par le fait que les réseaux sociaux permettent de cibler des utilisateurs précisément. Cela est d’autant plus important pour les annonceurs que les restrictions en matière de protection de la vie privée rendent plus difficile le suivi, le ciblage et la collecte de données auprès des utilisateurs.
Eric Haggstrom, analyste chargé d’établir des prévisions chez eMarketer, ajoute :
« Faire de la publicité dans une application mobile sans cookie où les utilisateurs passent une grande partie de leur temps digital est compliqué. Les réseaux sociaux s’avèrent être l’exception majeure. Ils ont rendu relativement facile le ciblage des audiences à l’échelle dans un environnement in-app. »
La publicité programmatique se définit par l’utilisation de l’automatisation et des algorithmes dans les processus d’achat, d’enchère et de réalisation d’annonces publicitaires digitales. En plus des display ads, le marketing programmatique inclut les publicités au format audio, vidéo etc…
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