Bing a mis à jour ses Webmaster guidelines expliquant comment le moteur de recherche de Microsoft décide du classement des pages web dans ses résultats.
👉 Si vous ne voulez pas aller plus loin dans cet article, sachez que le concurrent de Google indique que les pages dans ses résultats organiques sont affichées fonction de la pertinence, de la qualité et de la crédibilité, de l’engagement des utilisateurs, de la fraîcheur du contenu, de la localisation de l’utilisateur et du temps de chargement des pages.
Ces informations précisent aussi que les résultats de recherche sont algorithmiques et ne sont pas faits à la main. Voici un extrait de ce qui est déclaré : « Les résultats de recherche de Bing sont générés en utilisant un algorithme pour faire correspondre la requête de recherche qu’un utilisateur entre dans le moteur de recherche avec le contenu de notre index ». Bing améliore continuellement ses algorithmes pour fournir la liste de résultats de recherche la plus complète, la plus pertinente et la plus utile qui soit. Jusque là, cela ne diffère pas fondamentalement du fonctionnement de Google pour classer ses résultats SEO.
Sommaire
⚠️ Avant de commencer
Avant d’énumérer ses facteurs de classement, Bing a expliqué que le classement des pages est un processus complexe et qu’il utilise de nombreux critères pour fournir des résultats de recherche pertinents pour l’utilisateur. Il est écrit dans les directives que les systèmes de classement complexes de Bing utilisent de nombreux critères pour fournir des résultats de recherche, et que l’importance relative de chacun des paramètres décrits ci-dessous peut varier d’une recherche à l’autre et peut évoluer dans le temps.
Bing a toutefois précisé que les facteurs de classement ci-dessous sont énumérés par ordre général d’importance.
💡 La Pertinence
Bing indique dans ses guidelines que la pertinence est déterminée par rapport au degré auquel le contenu de la page web correspond à l’intention de l’utilisateur derrière la requête effectuée. Cela inclut les termes qui correspondent directement à la page ainsi que les termes utilisés dans les ancres de liens entrants (backlinks) vers la page. Bing prend également en considération les équivalents sémantiques, y compris les synonymes ou les abréviations, qui peuvent ne pas être des correspondances exactes des termes de la requête mais qui sont compris comme ayant la même signification.
✅ La qualité et la crédibilité
Bing indique dans cette section qu’il peut utiliser la crédibilité de l’auteur ou la réputation d’un site. Bing dit spécifiquement qu’il évalue la qualité et la crédibilité d’un site web à travers des facteurs tels que la réputation de l’auteur ou du site. Pour appuyer ce concept de crédibilité, Bing explique qu’un article incluant de nombreuses références et de sources sera mieux classée qu’un article qui n’en n’indique pas. Il est donc conseillé d’utiliser des liens sortants pour connecter votre contenu aux sources citées. En revanche, Bing explique qu’il peut rétrograder les sites qui font des insultes, écrivent des déclarations offensantes ou utilisent un langage désobligeant. Il vérifie également si le contenu est complet et si la paternité est transparente.
Ces directives ressemblent beaucoup au concept d’E-A-T de Google, triptyque essentiel sur lequel s’articule le SEO d’aujourd’hui.
A noter que, pour valider que ses SERP affichent bien des résultats de qualité, Bing recourt à des Quality Raters, comme le fait Google pour vérifier que les pages web bien classées respectent bien les facteurs d’E-A-T.
👍 Engagement des utilisateurs
Alors que pendant des années, Google a déclaré qu’il ne prenait pas en compte les facteurs d’engagement des utilisateurs, tels que le nombre de clics, le temps passé sur le site etc… Bing affirme qu’il le fait.
Le concurrent de la firme de Mountain View déclare qu’il tient compte de la façon dont les utilisateurs interagissent avec les résultats de recherche.
Comment Bing procède-t-il ?
Bing explique que pour déterminer l’engagement des utilisateurs, il se pose des questions comme :
- Les utilisateurs ont-ils cliqué sur des résultats de recherche, et si oui, lesquels ?
- Les utilisateurs ont-ils passé du temps sur les résultats de recherche ?
- Sur quels résultats ils ont cliqué ?
- Ont-ils quitté la page web et sont-ils rapidement revenus sur Bing ? Le pogosticking est donc, pris en considération.
- L’utilisateur a-t-il ajusté ou reformulé sa requête ?
D’ailleurs, il est intéressant de constater que Bing Webmaster tools fournit des analyses et des aperçus sur la façon dont les utilisateurs interagissent avec vos pages web. Bing peut utiliser ces informations pour classer les pages.
⭐ La fraîcheur du contenu
Bing déclare qu’il préfère un contenu plus frais et contenant des informations actualisées. Cependant, cela dépend du contenu et du secteur d’activité.
Il est expliqué qu’un contenu frais est synonyme d’informations régulièrement mises à jour, afin de ne pas être obsolète des années plus tard.
📍 La localisation
Le lieu où se trouve le chercheur peut influencer le classement du contenu. Bing déclare que les résultats organiques affichés tiennent compte de l’endroit où se trouve l’utilisateur (pays et ville), de l’endroit où la page est hébergée, de la langue du document ou de l’endroit où se trouvent les autres visiteurs de la page.
⚡ Le temps de chargement de la page
Enfin, Bing a également déclaré que des temps de chargement de page lents peuvent conduire un visiteur à quitter votre site web, potentiellement avant même que le contenu ne soit chargé, pour chercher des informations ailleurs. C’est pour cette raison que Bing peut considérer cela comme une mauvaise expérience utilisateur et un résultat de recherche insatisfaisant.
🔔 Conclusion : l’engagement des utilisateurs comme facteur différenciant !
Que cela soit pour Bing ou Google, chaque webmaster se doit de ne pas tricher avec l’algorithme en proposant un contenu crédible, citant explicitement ses références et sources, tout en faisant preuve de transparence. Bien entendu, une page auteur et des mentions légales ne vous donneront pas un coup de boost SEO mais permettront aux moteurs de recherche de confirmer que vous êtes une entité bien réelle pouvant postuler aux premières positions.
Finalement, la principale différence entre Bing et Google se situe au niveau de l’engagement des utilisateurs, considéré comme le 3ème facteur le plus important de cette liste. En effet, le moteur de Microsoft prend en compte les interactions entre les internautes et la page de résultats, chose que ne fait pas Google… pour l’instant ?
Merci pour l’article mais surtout pour cette image en couverture !!
Avec grand plaisir monsieur Tribbiani !